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Robert Barwick: L’Australie préfère aller au paradis avec les BRICS

Robert Barwick

Citizens Electoral Council CEC, Australie.


J’aimerais vous présenter deux visions complètement opposées de l’Australie, et donc du rôle que mon pays va jouer sur la scène mondiale, pour le meilleur ou pour le pire.

Je montrerai d’abord sur quelle trajectoire l’Australie est actuellement engagée, puis le futur pour lequel nous nous battons avec le mouvement larouchiste australien, le parti politique Citizens Electoral Council (CEC). Je rapporterai notamment certains des progrès encourageants que nous avons réalisés.

Les dirigeants actuels de l’Australie se soumettent au plan de l’oligarchie anglo-américaine – centrée sur la Couronne britannique – de guerres perpétuelles, sous la dénomination trompeuse de « guerre contre le terrorisme ». Ils sont prêts à provoquer un affrontement avec la Russie et la Chine, même si cela risque d’entraîner le monde vers un holocauste thermonucléaire à court terme. Ils adhèrent à un plan visant à imposer des mesures d’Etat policier fasciste et de contrôle de la population. Tout cela avec en toile de fond le plus grand effondrement financier et économique de l’histoire, et l’extension d’épidémies anciennes ou nouvelles menaçant de décimer la population mondiale.

La Couronne britannique a exploité l’Australie en vue de ses objectifs géostratégiques, surtout depuis que notre chef d’Etat, la Reine Elisabeth II, a personnellement fait limoger le Premier ministre pro-développement et pro-souveraineté Gough Whitlam en 1975. Je résumerais cela en trois points :

  • faire de l’Australie une City de Londres ou un Wall Street en miniature ;
  • réduire l’Australie au rôle de « chérif -adjoint », comme l’a évoqué un récent premier ministre, dans le jeu de guerre anglo-américain dans la région Asie-Pacifique ;
  • servir de laboratoire pour ce créer un mouvement mondial génocidaire, derrière le masque de « l’environnementalisme ».

En 1995, Katherine West de l’Institut Royal des Affaires Internationales, ou Chatham House, déclarait que le Commonwealth britannique devrait être le cœur d’un nouvel Empire britannique – « un empire financier informel », comme elle le dit elle-même. Elle a invoqué l’idée que l’Australie pourrait y représenter « la tête de pont vers l’Asie. » C’est ainsi que des milliers de firmes britanniques de premier plan ont établi leurs quartiers généraux en Australie, tandis que la ville de Sydney a été transformée en un subsidiaire de Londres et de Wall Street. Nos quatre grandes banques sont parmi les 50 plus grosses banques du monde, et elles dominent l’économie du pays.

Il y a 50 ans, l’agriculture et l’industrie représentaient la moitié de notre produit national brut ; aujourd’hui, elles représentent moins de 10 %. Le secteur financier est passé de 10 % du PNB en 1980 à environ 20 % aujourd’hui.

Les quatre grandes banques australiennes sont globalement détenues par des intérêts de la City de Londres et de Wall Street. Notre population est de seulement 23,5 millions, mais le dollar australien est la 5e monnaie la plus échangée dans le monde. La bulle des dettes hypothécaires, patronnée par les quatre grandes banques, est la plus grosse du monde.

Cette année, l’Australie dirige le G20. Le Premier ministre Tony Abbott et son ministre des Finances, Joe Hockey, un agent au service de Londres et de Wall Street, a déclaré que le sommet du G20 à Brisbane le mois prochain aura deux priorités : premièrement, la politique anglo-américaine de « bail-in », la confiscation de l’argent des créditeurs et des dépôts pour sauver les mégabanques de la banqueroute, Chypre faisant office de modèle. Deuxièmement, le lancement d’une soi-disant « Initiative globale pour les infrastructures » (GII), qui n’est qu’une fumisterie. Tony Abbott s’est auto-proclamé « premier ministre des infrastructures », mais son initiative est une contre-proposition sournoise face à la nouvelle Banque d’Investissement et d’Infrastructures Asiatique (AIIB), inspirée par la Chine.

Abbott et Hockey ont un impressionnant pedigree de privatisations et de pillage des infrastructures locales et nationales, au bénéfice des financiers privés. Tandis que la AIIB prévoit dans un premier temps d’investir 50 à 100 milliards de dollars par an dans des nouveaux projets d’infrastructures, le plan Abbott/Hockey vise à créer un Centre global pour les infrastructures afin de promouvoir ce que l’on qualifie de partenariats publics-privés (ou PPP) – et dont la banque australienne Macquarie est pionnière.

Le modèle PPP est promu par le FMI, la Banque Mondiale, l’OCDE et le Long Term Investors Club (LTIC) ici en Europe (ce dernier est également très présent en Australie). Leur idée est que les gouvernements n’ayant plus les moyens financiers pour bâtir les infrastructures, c’est au secteur privé de le faire. Quelle que soit l’infrastructure construite, ou, le plus souvent, obtenue grâce à des privatisations, elle est gérée sur la base d’une taxe à l’utilisateur, comme on peut le voir avec les énormes péages sur les routes possédées par la Banque Macquarie, autour de Sydney.

La science de l’économie physique de LaRouche nous enseigne que l’infrastructure augmente la productivité, et entraîne l’économie dans son ensemble. Les gouvernements investissent dans les infrastructures en vue du bien commun. Mais pour les promoteurs des PPP, la seule motivation valable dans la possession d’infrastructures est d’en tirer tout l’argent possible.

L’AIIB a évalué les besoins de l’Asie en investissements dans les infrastructures à 750 milliards de dollars par an, dans une estimation à minima. Mais le 9 octobre, le journal L’Australien a déclaré que « l’initiative australienne (GII) ne consiste pas à investir dans de nouveaux projets, mais plutôt à apprendre à mieux connaître les relations de partenariat entre les gouvernements et les investisseurs » et« comment permettre la réalisation plus rapide et plus efficiente de bénéfices » au secteur privé.

Les BRICS veulent bâtir les nations, tandis qu’Abbott et Hockey veulent faire adopter au G20 la politique de la Couronne, dont l’objectif est de les piller.

Sur le plan militaire, l’Australie sert actuellement de quartier général pour l’infâme « Pivot asiatique » du Président américain Obama. Inspiré par les Britanniques, ce pivot vise l’affrontement militaire avec la Chine. La présence militaire américaine et britannique dans la région augmente rapidement.

Cette carte provient d’un numéro de 2012 de notre journal New Citizen. Les points dorés montrent comment les Anglo-américains ont opiniâtrement accru leur présence militaire dans l’Asie-Pacifique, avec l’agrandissement des bases existantes et la création de nouvelles. Voici ce que nos propres investigations nous ont révélé sur les installations militaires en Australie. En y regardant de près, on peut voir les bases agrandies, les nouvelles bases navales et aériennes, les sites de renseignement, et les terrains d’entraînement.

Au milieu du continent, encerclé en rouge pour désigner une base en cours d’agrandissement, vous pouvez voir Pine Gap, la base des renseignements qui aide au guidage des drones opérant au Moyen-Orient, et qui est un élément essentiel du système de défense antimissile balistique mondial américain, dans la stratégie de première frappe des Anglo-américains contre la Chine et la Russie. Déjà, durant la Guerre froide, Pine Gap revêtait une telle importance dans les plans de guerre nucléaire anglo-américains que les soviétiques considéraient l’Australie comme une cible de premier plan.

On voit mal comment un dirigeant politique pourrait surpasser Tony Abbott et notre ministre des Affaires étrangères Julie Bishop dans leur zèle à dénoncer outrageusement la Russie et Vladimir Poutine, notamment en se rangeant au côté des provocations anglo-américaines en Ukraine.

A propos du rôle de l’Australie comme laboratoire d’essai pour la création d’un mouvement génocidaire « environnementaliste », il suffit de considérer qu’entre 1971 et 1976, le Prince Philip a personnellement dirigé la Fondation Autralienne pour la Conservation, une branche du World Wildlife Fund (WWF), et parrainé la création du premier parti vert du monde, dans l’Etat australien de Tasmanie. Nous avons publié une édition spéciale de New Citizen sur ce sujet en 2011, que nous allons bientôt republier sous forme d’une brochure. Cela inclut une documentation détaillée sur la création du mouvement environnementaliste moderne par la Couronne britannique et son Conseil privé (Privy Council), dans la continuité de la Société eugéniste britannique des années 1930.

Venons-en maintenant à des questions plus joyeuses : premièrement, ce que nous avons fait avec le CEC pour contrecarrer les plans de l’ennemi, et, au côté de nos associés de l’Institut Schiller et du mouvement de LaRouche en général, et aujourd’hui des BRICS, pour vaincre cet ennemi une bonne fois pour toutes ; je dirai ensuite quelques mots sur le rôle que l’Australie devrait jouer dans ce nouvel ordre économique mondial plus juste.

Pour cela, je vais emprunter le chemin inverse de la première partie, à travers nos combats contre le fascisme vert, le pivot asiatique et l’établissement de l’Australie en tant que branche asiatique de Londres et Wall Street.

Depuis que le CEC a ouvert son bureau national à Melbourne en octobre 1992, en lançant un parti politique national, nous avons livré une bataille personnelle avec les laquais australiens de la Reine Elisabeth et du Prince Philip ; ce dernier avait déclaré à l’époque qu’il craignait que « le mouvement de LaRouche ne devienne la force politique la plus gênante jamais vue sur le continent australien. » Nous avons combattu les politiques de la Couronne, et défendu une vision de ce que notre nation pourrait devenir si elle se libérait du système actuel et de l’idéologie servile, que de trop nombreux Australiens acceptent aujourd’hui.

Nous avons créé le journal New Citizen, publié sur une base trimestrielle à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires, et nous avons produit des brochures sur des sujets spécifiques, distribués en masse.

Un numéro du New Citizen, intitulé « le marché du carbone est un génocide hitlérien », a été publié peu de temps avant le sommet de Copenhague sur le climat en 2009. Le Premier ministre australien de l’époque, Kevin Rudd, était l’un des personnages clé dans la campagne internationale de la Couronne pour faire adopter lors de ce sommet des réductions drastiques des émissions de carbone, avec pour conséquence la destruction de l’économie mondiale. Au départ, 60 % des Australiens croyaient que les émissions de carbones étaient la cause du réchauffement global. Nous avons distribué 500 000 exemplaires de ce journal et mobilisé notre base. Quelques mois plus tard, Rudd a été mis à la porte par une révolte au sein de son propre parti, sur cette question précise. Des membres du Parlement, choqués, ont rapporté avoir été bombardé par près d’un million d’appels téléphoniques et de courriels.

Il y a ensuite la question du Pivot asiatique, qu’Obama a annoncé en 2011, en ouvrant une nouvelle base américaine dans le port de Darwin en Australie du nord, dans le cadre de cette mobilisation contre la Chine. Conscient qu’Obama se plaçait dans la continuité de l’appel de Dick Cheney pour une pax Americana, dont l’objectif est de ne plus jamais autoriser quiconque à défier la puissance anglo-américaine, nous avons nommé le danger : le monde se dirigeait vers une guerre mondiale. Nous avons publié 400 000 exemplaires de notre journal New Citizen, montrant d’où venait cette politique. Nous en avons inondé toutes les bases militaires, les groupes de réflexion, les institutions gouvernementales, les bureaux de police, les universités et toutes les autres institutions importantes que nous pouvions trouver.

Jusqu’alors, presque personne en Australie n’alertait contre le danger croissant de guerre nucléaire. Cette situation a brusquement changé quand l’ancien premier ministre Malcom Fraser, ainsi qu’une poignée d’académiciens, ont eux aussi commencé à sonner l’alarme. Le 25 septembre 2012, Fraser a fait un discours cinglant contre le Pivot asiatique. Il a prévenu que « toute utilisation des armes nucléaires entre les Etats-Unis et la Chine serait une catastrophe humanitaire globale », et que « tout conflit militaire entre des puissances dotées de l’arme nucléaire risquerait d’escalader vers un conflit nucléaire. Un tel conflit – et toute provocation pouvant y conduire – doit être empêché à tous prix. »

Tandis que le danger de guerre augmentait, nous avons publié à la fin de l’année 2012 un autre numéro de notre journal sur le sujet. Il contenait de nouveaux avertissements de la part de Lyndon LaRouche, ainsi que des citations de l’ancien Premier ministre Fraser, qui avait déclaré publiquement que l’avancée des systèmes BMD vers la frontière russe rendait la guerre plus probable. Nous avons également publié ce numéro en langue chinoise ; presque 4 % de la population, environ 1 millions de personnes, sont des immigrants chinois ou des descendants d’immigrants chinois.

Cette année Malcolm Fraser a publié son livre Dangereux alliés. Il y écrit que l’Australie doit définir sa propre politique étrangère, et cesser d’être le subalterne de puissances étrangères – qu’il s’agisse de l’Empire britannique ou d’Etats-Unis sous l’emprise d’une logique impérialiste. Il a appelé à prendre des mesures alors impensables pour empêcher la guerre, comme refuser aux américains l’accès à Pine Gap. Ce type de propositions non-conventionnelles a contribué à créer un débat sérieux sur les questions de sécurité en Australie.

Déjouer les plans visant à faire de l’Australie un avant-poste de la City de Londres et de Wall Street est notre mission fondamentale, car c’est la certitude d’un effondrement à court terme du système financier global qui motive la politique d’affrontement avec la Russie et la Chine. Par conséquent, le mouvement de LaRouche en Australie a livré un combat sans relâche pendant les deux dernières années, contre le bail-in et en faveur de la séparation bancaire Glass-Steagall.

En juin 2013, un court article est paru dans l’Australian Fiancial Review, intitulé « Actionnaires et créditeurs doivent payer en cas de faillite des banques : BRI (Banque des Réglements Internationaux) ». Peu de lecteurs ont pu comprendre cette langue d’Esope sur le bail-in. Nous avons immédiatement lancé une enquête d’urgence sur le complot visant à imposer le bail-in, chose que le gouvernement niait même être en train d’envisager.

Nous avons publié le résultat de nos recherches, à un demi-million d’exemplaires, et avons escaladé notre campagne pour appliquer le Glass-Steagall aux quatre grandes banques. La task force que nous avons organisée dépassait tout ce que nous avions fait jusqu’alors, avec des appels téléphoniques à tous les membres des 2500 Conseils locaux d’Australie, de même qu’à des personnalités importantes de divers secteurs, afin qu’ils souscrivent à notre appel à un Glass-steagall. Près de 500 ont signé. Le 13 décembre, en achetant une page entière de publicité dans le principal journal national, The Australian, nous avons pu faire paraître la liste des signataires, avec pour titre « Non à la saisie des comptes bancaires – passons Glass-steagall ! »

Ensuite, nous avons produit 10 000 exemplaires d’une brochure intitulée Le Glass-steagall, maintenant ! Notre lobbying auprès du Parlement, depuis notre siège à Melbourne, ainsi que par des membres du CEC à travers tout le pays, a eu un tel impact que le principal organisateur du bail-in, le ministre des Finances Joe Hockey, a été forcé par un ténor du Sénat australien d’envoyer son principal assistant discuter du Glass-steagall et du bail-in avec deux des membres du Comité exécutif du CEC, ainsi qu’une personnalité internationale de renom, qui était notre invité à ce moment !

En même temps, Hockey a annoncé en décembre 2013 la création d’un prétendu Comité d’enquête sur le système financier (FSI), avec comme intention évidente de déréguler davantage le système bancaire australien, au bénéfice des quatre grandes banques. Ce FSI a reçu 280 requêtes publiques durant la première audition ; mais à la suite de notre mobilisation, un nombre sans précédent de 5000 requêtes ont été soumises pendant la seconde audition. Parmi elles, l’ancien Premier ministre Fraser a déclaré que l’Australie devrait rejeter le bail-in et « au lieu de cela… séparer totalement la banque de détail des activités spéculatives des banques d’investissement, ce qu’avait fait la loi Glass-steagall aux Etats-Unis avec grand succès de 1933 jusqu’à son abrogation en 1999 ».

Pendant deux décennies, le CEC a produit de nombreux écrits et fait campagne pour une relance de l’économie physique de notre pays, une campagne inspirée par les idées de Lyndon LaRouche. Notre programme pour une reprise nationale se base sur des grands projets infrastructurels, comme le projet hydroélectrique des Snowy Mountains. Construit entre 1948 et 1974, il a été décrit par l’American Society of Engineers comme « l’une des sept merveilles de l’ingénierie dans le monde ».

Notre ami le défunt professeur Lance Endersbee, vétéran du projet Snowy, nous avait aidé à élaborer plusieurs programmes. Parmi eux, un programme comprenant 18 projets d’eau pour transformer l’Australie, où se trouve le second plus grand désert après le Sahara, en une terre d’oasis. Nous avons un programme d’énergie nucléaire, l’Australie disposant de la plus grande réserve d’uranium du monde et de la seconde réserve de thorium.

Notre avons également un projet visant à développer le transport maritime à grande vitesse, domaine dans lequel nous sommes déjà au rang de leader mondial ; la construction d’un réseau ferroviaire à grande vitesse afin d’unifier notre vaste continent ; le redéveloppement de notre secteur des machine-outils, qui était dans le passé réputé, afin que nous puissions exporter des biens d’équipements vers l’Asie ; et un programme visant à envoyer des Australiens dans l’espace. Le projet du professeur Endersbee pour construire un anneau ferroviaire à grande vitesse, en parallèle avec le développement du transport maritime à grande vitesse, rendra possible l’exportation de machines agricoles ou de machine-outils vers n’importe quel port en Asie, en un à quatre jours.

Pour conclure, je voudrais dire que, comme tous les Australiens qui pensent, j’ai été très enthousiasmé par l’atterrissage du rover « Lapin de Jade » sur la Lune, et par le succès de la Mars Orbiter Mission indienne. Malgré que nous ayons largement abandonné notre programme spatial, l’Australie a été l’un des cinq premiers pays du monde à s’impliquer dans la recherche spatiale, à travers le programme spatial américain.

En dépit de l’oppression britannique et de fréquents sabotages, l’optimisme et l’esprit d’exploration ont toujours inspiré l’Australie à travers son histoire. Cela est reflété dans l’histoire de notre propre organisation, qui s’est développée à partir de deux impulsions de départ : la volonté de notre secrétaire national Craig Isherwood et de sa femme Noelene d’organiser un mouvement politique rural à la fin des années 1980, et la rencontre du CEC avec l’organisation américaine de LaRouche. Et cela est arrivé parce que l’Australie avait le taux le plus élevé d’abonnements au magazine Fusion (magazine scientifique fondé par Lyndon LaRouche), après les Etats-Unis. Les Australiens sont de grands explorateurs. Au cours des années 1980, de nombreux Australiens adhéraient à la Fondation pour l’énergie de fusion dans les aéroports du monde entier. A la fin de cette décennie, nos futurs collègues américains ont commencé à se demander : « Comment se fait-il que ces Australiens soient aussi optimistes ? On ferait bien d’aller voir cela de plus près. »

Nous sommes venus participer à cette conférence de l’Institut Schiller, tandis qu’apparaît un nouvel engouement pour l’énergie de fusion et que le vent optimiste des BRICS souffle dans le monde ; nous sommes déterminés à donner à l’Australie la place qu’elle mérite dans le nouvel ordre économique mondial vraiment humain qui est en train de naître.

 

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